Belle fenêtre météo pour la régate du 15 février 2015:
Les marins ne sont pas restés au « bistro »
Quinze bateaux sur le plan d’eau ! Pourtant, la météo de la fin de la semaine n’incitait pas à l’optimisme . Le coup de vent de samedi matin avait même conforté ceux qui spéculaient sur l’annulation de la régate. Analyse erronée. Le mer s’était bien calmée dimanche matin et il y avait assez d’air pour sortir les voiliers.
La SRT connait le proverbe qui court les pontons: « A trop regarder la météo, le marin reste au bistro (1) « . Une quinzaine d’équipages bien amarinés et bien décidés a profité d’une très belle journée de navigation avec de magnifiques passages ensoleillés sous un ciel bleu azur.
Les petits et les grand bateaux ont couru un parcours côtier avec les repères habituels de Castouillet, Perche, Bonen du Four,…..Au large, une belle houle subsistait encore, témoin de l’agitation passée. Quant aux monotypes, ils se sont alignés au départ de cinq manches d’un parcours techniques. Le bateau comité a fait diligence pour bouger la ligne de départ en deux temps trois mouvements, à cause des caprices du vent.
En résumé, une belle journée sportive appréciée sur l’eau…mais aussi du littoral où les nombreux promeneurs dominicaux ont admiré le ballet des voiles multicolores sur le plan d’eau.
Condoléances: trois familles dans la peine.
L’esprit « club SRT » c’est de partager les bons moments comme les peines. A l’heure conviviale de la remise des prix, les régatiers ont partagé les deuils récents survenus à des proches, dans les familles des licenciés de la SRT:
– Paul Plaud, frère de François Plaud récemment distingué par les trophées du sport de La TURBALLE pour son implication depuis toujours dans la vie de la SRT
– Thierry Le Duin, fils de Bernard Le Duin, co-propriétaire de Laer Avel
– Stéphane Vianney, mari de Claire Vianney licenciée à la SRT.
A toutes ces familles dans la peine, la SRT présente ses condoléances.
Les classements de la journée
On lira par ailleurs, les classements complets de la régate. Retenons la victoire de « Jack London » chez les petits bateaux, celle d’Octgopus chez les grands et de HSD « Hervé Sail Design » en monotype.
Assisté du vice-président Sylvain (à gauche) et de Philippe ( à droite) Eric Dugas ‘au centre) donne à manger tous les paramètres de la régate à l’ordinateur pour que la machine fasse les classements…
(1) Bistro: L’origine du mot bistro est incertaine et discutée. Voici les principales hypothèses fournies par l’encyclopédique site Wikipédia….pour la culture des régatiers de la SRT et des lecteurs de ce blog. Si quelqu’un a une autre explication, merci de la laisser ci-dessous pour faire avancer la schmilblick…
Il pourrait s’agir d’un régionalisme importé à Paris au XIXe siècle d’où il se serait diffusé à travers la France. Bistro viendrait peut-être du poitevin « bistraud », ou bien de « mastroquet » — dans le Nord de la France — ou « bistroquet » — dans le Sud — signifiant à l’origine un domestique, puis le domestique du marchand de vin, puis le marchand de vin lui-même. Ce qui tend à renforcer cette hypothèse est que le mot « bistrot » signifiait, au début du XXe siècle, « tenancier d’un bistrot » aussi bien que « établissement où l’on sert du vin » :
Certains ont rapproché bistro du mot « bistouille », mélange de café et d’alcool dans le nord de la France, qui aurait donné son nom à l’établissement où on le servait mais cela se heurte au fait que le sens premier n’était pas l’établissement mais celui qui servait1,3.
D’autres pensent qu’il dérive du mot argotique « bistingo » (cabaret), ce qui est peu vraisemblable car là aussi le sens premier historique n’était pas l’établissement.
Une étymologie populaire (voir la plaque apposée sur la façade de la « Mère Catherine », Place du tertre à Montmartre) le fait dériver du russe bistro (en cyrillique : быстро) signifiant « vite » et datant de l’occupation russe qui a suivi la bataille de Paris de 1814.
Les soldats russes n’ayant pas le droit de boire en service et craignant de se faire surprendre par l’arrivée d’un gradé, imploraient les cafetiers qui les servent en leur criant en russe : « быстро, быстро », « vite, vite ». Selon Alain Rey, cette étymologie « doit être écartée pour des raisons chronologiques, en l’absence d’attestations du mot pendant près de trois quarts de siècle4. » La première attestation date en effet de 1884 dans les Souvenirs de la Roquette de l’abbé Georges Moreau